Yuba El-Ghadioui dĂ©clare : « La RĂ©publique du Rif n’a jamais Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e au Maroc…

Ce samedi, lors de la première session de la Journée du Rif, Yuba El-Ghadioui, membre du Parti national rifain, a lancé une déclaration percutante qui résonne avec les échos des luttes historiques de la région. Affirmant que « la République du Rif n’a jamais fait partie du Maroc », El-Ghadioui place le doigt sur une revendication ancienne et profondément ressentie par de nombreux Rifains. Lors de son discours, il a affirmé que la quête de reconnaissance et de droits légitimes pour le peuple rifain est une lutte qui n’est pas nouvelle et qu’elle continue de se battre dans un cadre politique marqué par la répression et l’invisibilité.

Lors de la première session de la Journée du Rif, qui s’est tenue récemment, Yuba El-Ghadioui, membre éminent du Parti national rifain, a fait une déclaration audacieuse : « La République du Rif n’a jamais été intégrée au Maroc. » Son allocution a été marquée par des revendications claires sur les droits du peuple rifain, un sujet qui suscite de plus en plus de passion et de débats dans la région.

Yuba El-Ghadioui déclare : « La République du Rif n’a jamais été intégrée au Maroc… »

Dans son discours, El-Ghadioui a rappelé l’histoire tumultueuse de la région du Rif, marquée par des luttes pour l’autonomie et la reconnaissance de ses droits spécifiques. Il a affirmé que « nous voulons recouvrer notre droit légitime qui nous a été confisqué par la force », soulignant que cette demande n’est pas nouvelle. Avecfervor, il a affirmé que le peuple rifain ne cessera jamais de revendiquer ce droit, ancrant son discours dans un héritage historique de résistance.

Une revendication d’identité et de droits

La déclaration d’El-Ghadioui résonne comme un écho des luttes menées par les Rifains à travers les décennies. « La République du Rif n’a jamais fait partie du Maroc, de même que le Maroc n’a jamais été du côté des Rifains qui défendent leur terre, » a-t-il martelé. Pour lui, cette position est non seulement une affirmation d’identité, mais également une question de survie culturelle et politique pour les habitants de la région. Les mots du leader rifain sont donc bien plus qu’une simple déclaration politique ; ils engagent une contestation profonde contre l’absence de reconnaissance de l’identité rifaine au sein de l’Etat marocain.

Le soutien international et régional

La rencontre a également été marquée par la présence notable de personnalités politiques internationales. Au-delà des frontières marocaines, le ministre délégué du gouvernement sud-africain, ainsi que des représentants de plusieurs partis politiques du Mozambique, étaient présents pour soutenir la cause rifaine. Cela démontre que la lutte des Rifains pour la reconnaissance et l’autodétermination n’est pas une bataille isolée, mais trouve également écho auprès d’acteurs politiques de la scène internationale. El-Ghadioui a souligné que ce type de soutien est essentiel pour avancer dans leurs revendications.

Les enjeux d’une lutte complexe

Au-delà de la simple revendication d’identité, la lutte des Rifains soulève des questions de justice sociale et économique. Les politiques du Makhzen sont souvent critiquées pour leur manque d’attention aux besoins des populations rifaines, qui se sentent marginalisées et négligées. En affirmant que « le Maroc est une entité implantée dans le corps de l’Afrique pour servir les intérêts des puissances coloniales », El-Ghadioui ouvre le débat sur la manière dont l’histoire coloniale continue d’influencer les dynamiques politiques du pays et le traitement réservé aux régions périphériques comme le Rif.

Conclusion ouverte sur un rêve de libération

Dans cette ambiance de revendications et d’espoir, El-Ghadioui a aussi exprimé son rêve de visiter « la terre pure du Rif, libérée de la domination alaouite », qualifiant ce désir de réalisable. Ce projet d’autodétermination se heurte actuellement à la réalité complexe des relations politiques au Maroc, mais il envoie un message fort sur la volonté d’un peuple d’influer sur son avenir.

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