Le président Tebboune déclare : « Les récentes législations incarnent mes promesses dans la lutte contre la corruption et les abus »

Le président Abdelmadjid Tebboune a récemment pris la parole pour souligner que les nouvelles législations adoptées en Algérie représentent un tournant décisif dans sa lutte contre la corruption et les dérives administratives. Lors de l’ouverture de l’année judiciaire 2024-2025, il a affirmé que ces textes constituent des engagements forts de son mandat, affirmant également que la justice algérienne progresse vers une plus grande transparence et une indépendance consolidée. Cette déclaration vise à rassurer les citoyens sur les efforts du gouvernement pour rétablir la moralité dans les institutions publiques et soutenir les magistrats intègres dans leur travail.

Lors de l’ouverture de l’année judiciaire 2024-2025, le président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune, a mis en avant les nouveaux textes législatifs qu’il considère comme un reflet de ses engagements envers la lutte contre la corruption et les abus de pouvoir. Selon lui, ces réformes représentent des avancées cruciales pour l’État algérien et son système judiciaire, consolidant ainsi l’indépendance et l’intégrité des institutions.

Un arsenal juridique républicain

Dans son discours, le président Tebboune a affirmé que l’Algérie avait réussi à construire un véritable arsenal juridique républicain. Cette déclaration souligne l’importance qu’il accorde à un système judiciaire robuste, soutenu par des lois et des règlements clairs. Il a précisé que ces nouvelles législations visent à garantir que les institutions de l’État soient dirigées par des individus « fidèles et intègres », mettant l’accent sur la nécessité d’un corps judiciaire fort.

Les bénéfices de la nouvelle Constitution

Le chef de l’État a également évoqué les bienfaits de la nouvelle Constitution, qui a été adoptée pour renforcer l’indépendance de la justice. Tebboune a salué les efforts déployés pour moderniser le secteur judiciaire, ce qui, selon lui, a eu un impact positif sur le fonctionnement et l’efficacité des institutions judiciaires. Il estime que ces réformes sont essentielles pour établir un climat de confiance entre les citoyens et leurs juridictions.

Réflexions sur la corruption passée

En se tournant vers le passé, Tebboune a exprimé son regret quant à la façon dont certains groupes, qu’il appelle Issaba, ont nui à l’intégrité des responsables droits. Il a évoqué les défis auxquels faisaient face les individus honnêtes, souvent isolés face aux pratiques corrompues. Cette réminiscence souligne la nécessité de ces réformes dans le cadre d’une volonté politique de restaurer la confiance du public envers ses institutions.

Le rĂ´le des structures judiciaires

Une mention spéciale a été faite des différents corps du secteur de la justice, que le président a remerciés pour leur engagement à respecter un devoir éthique et à travailler vers une justice plus juste et accessible. Ce respect des normes éthiques est crucial pour porter un coup d’arrêt à la corruption et pour garantir des procès équitables, dont la population algérienne a grand besoin.

Vers une lutte active contre la corruption

Dans le cadre de sa politique de lutte contre la corruption, l’Algérie a également mis en œuvre une nouvelle stratégie nationale (2023-2027) visant à augmenter la transparence et à prévenir les abus. Le président a indiqué que ces nouvelles mesures et législations sont conçues pour créer un environnement propice à l’intégrité et à la responsabilité au sein de la gouvernance algérienne.

Le regard vers l’avenir

Avec ces annonces, le président Tebboune semble déterminé à aller de l’avant pour transformer ses promesses électorales en actions tangibles. Son engagement à établir une Algérie plus juste et équitable, où la corruption est combattu avec fermeté, pourrait marquer une étape significative dans le renforcement de l’État de droit. Toutefois, le succès de ces initiatives dépendra de la mise en œuvre effective des lois et du soutien continu des institutions judiciaires et de la société civile.

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